La culpabilité

Publié le par ENSEIGNANT

Selon Freud la culpabilité vient parce que je désire vivre ce qui est interdit, je ne désire pas vivre ce qui est obligatoire. (cf. L'avenir d'une illusion, 1927). 

Cette façon de voir se comprend pour un homme centré sur lui-même et qui définit son bonheur par la satisfaction personnelle de ses désirs propres. Tout est centré sur "moi".

Jésus peut nous affranchir de cela. Il propose de se centrer sur l'autre, et comme cela nous est impossible à cause de nos désirs (qui ne sont pas des péchés, rappelons le) il nous faut nous appuyer sur Dieu pour pouvoir le faire. Actes 20,35 est une parole énigmatique pour toute personne qui en reste à lutter contre la culpabilité sans s'appuyer sur Dieu.

Il y a de nombreuses manières de se décentrer : le mariage, les enfants, les parents (Honore ton père et ta mère : cf. interprétation en Mc 7,10ss), l'église, le prochain (Luc 10,19).

Au fond il y a deux manière de satisfaire à notre instinct : se satisfaire soi, c'est ce que la bible appelle être charnel, et cela ne permet que des satisfactions éphémères remplacées bien vite par d'autres désirs ; ou satisfaire aux autres et par là Dieu lui-même en se dépassant, par la force glorieuse (Colossiens 1,11) de Dieu, dans l'imitation du Christ, ce qui permet de s'accomplir et de sortir de la gravité (au sens de force attractive) du charnel, et d'atteindre ainsi de devenir spirituel.

 

Il y a bien évidemment un désir personnel d'identification au héros (Jésus) qui nous satisfait (« plaisir » d'Actes 20,35) sans être délétère, mais au contraire constructif.

Il va sans dire que ceci n'est faisable que guidé par l'Esprit ce qui implique que d'autres personnes spirituelles puissent avoir un regard de conseiller dans notre vie sur la base de la référence à la parole de Dieu, qui est définie comme circonscrite à la bible.

Publié dans Réflexion personnelle

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